Publié le 07/04/2007 à 12:00 par letrianglenormand
Perriers en Beauficel :
Aux villages La Fosse et La Villenière, les combats sont toujours acharnés et meurtriers de jour comme de nuit sans qu'aucun adversaire ne gagne du terrain. Les Allemands bien installés dans le bocage, prés du bourg, à l'arrivée des chemins creux, ont l'avantage de la position. Le village La Fosse (côte 230) est tenu par une compagnie du 22ème R.I. de la 4ème division renforcée par la compagnie C du 4ème bataillon médical, la compagnie C du 634ème bataillon de tanks-destroyers et la compagnie C du 801ème bataillon de tanks. La compagnie du 22ème R.I. parde le contact avec le 47ème R.I. de la 9ème division qui se trouve au village de La Villenière. Ce dernier qui se trouve à la droite du 60ème R.I. de la 9ème division pousse vers le bourg de Perriers en Beauficel et tente de couper la route qui conduit vers Gathemo. Il n'atteint pas son objectif car un tir intense Allemand l'en empêche. Du village de La Morandière, les Allemands doivent repartir au combat, malgré la fatigue des durs combats de la nuit, vers les villages du Fougeray et La gendairie. Le moral est au plus bas. L'artillerie allié poursuit son tir sur le bourg qui subit de gros dégats.
L'église est touchée.
Recueilli et enregistré par Guy LELANDAIS
Publié le 07/04/2007 à 12:00 par letrianglenormand
Un char Américain se risque à gravir la côte entre la Soudairie et le village de la Villenière mais il saute sur une mine. Aux Jaunières un petit poste Américain qui avait tiré sur une patrouille Allemande est obligé de reculer et cinq de ses hommes sont blessés. Les troupes Allemandes se maintiennent sur les hauteurs autour de La berrurie (côte 259) Huchepie (côte 327), villages qui dominent La Villenière. Ceci empêche le 60ème R.I. de la 9ème division de progresser. Beaucoup de batiments de ces villages sont en flammes, c'est la panique pour les civils. J'ai vécu ces heures si difficiles.
Village La Léverie (côte 327), les Allemands creusent beaucoup pour s'abriter du tir de l'artillerie Américaine. Les 958 et 959ème régiments d'infanterie Allemande s'opposent à la poussée de la 28ème D.I. U.S. Le 112ème R.I. de la 28ème division, dès l'aurore, envoie des patrouilles pour repérer l'ennemi. A 7H, les 2ème et 3ème bataillon du 112ème R.I. montent à l'assaut, tandis que le premier bataillon reste en réserve. Ils se heurtent aux fantassins adverses et avancent à travers un rideau de fumée. Il y a de durs combats. Les Américains ne peuvent progresser. Les fantassins Allemands contre-attaque avec énergie. Les alliés décident de reculer. A 21 H, une contre-attaque de chars Panzer est stoppée par les avions. Les civils entendent le bruit de balles traçantes. C'est la panique pour les combattants Allemands. Ils chassent les civils de leur tranchée. Ces derniers voyent des petits chariots qui servent au transport des munitions.
Au village La Cour, vers 20 H, des blessés Allemands arrivent du front des environs de La Lèverie et de Huchepie, après avoir emprunté le chemin qui descent de la Légeardière vers La Provostière (il n'existe plus suite au remembrement). Les blessés sont allongés sur des chariots constitués de caissons en fer, attachés les uns aux autres et tirés par un cheval. Les soldats poussent des cris de souffrances atroces. Vres 21 H, un obus tombe sur un batiment, le feu embrase l'ensemble du batiment où se trouvent de nombreux civils. Beaucoup de morts et de blessés sont à déplorer. Ces derniers sont éloignés du brasier et reçoivent les premiers soins par des docteurs Allemands. Ceux-ci étaient déjà débordés car ils sont très demandés par leurs camarades blessés. Vers minuit, les docteurs sont revenus donner des soins aux civils.
Gathemo / Saint Michel de Montjoie :
A Gathemo, la 28ème D.I. se heurte à une âpre volonté des Allemands de tenir le bourg. La côte 340 qui domine ce dernier ainsi que la route de Vire et qui se trouve sur la route de Vengeons est toujours en possession des Allemands. Dans l'après midi, un français, Michel Tauzin, fut conduit en Jeep aux avant postes du 110ème R.I. de la 28ème division pour être incorporé au peloton de reconnaissance. Cela au Bois de la Haye où les Américains sont bloqués depuis le 07 Août (voir récit Gathemo du 07 Août). Arrivé sur les lieux, des tirs incessants d'armes automatiques crépitaient non loin des alliés accroupis sous les arbres. Les Allemands tiennent les hauteurs.
A Saint Michel de Montjoie, route en provenance de Gathemo. Depuis la Bercerie, les Américains essaient de s'approcher du village La Lèverie (voir Perrier en Beauficel) puis le village La Hardonnière (côte 324). Autour de ce dernier lieu, l'avance d'un bataillon du 60ème R.I. est repoussée par le feu des armes automatiques lourdes de l'armée Allemande. Le village et le bois de Perrezure (côte 268) sont encore occupé par les
Recueilli et enregistré par Guy LELANDAIS
Publié le 07/04/2007 à 12:00 par letrianglenormand
Allemands. Des fils téléphoniques relient les troupes Américaines qui se trouvent au village de La Bissonnière (commune de Periers en Beauficel) avec d'autres éléments qui se trouvent sur la commune de Saint Michel de Montjoie (La Naizière, Le Creux Chien, La Giffaudière) Tous ces villages entourent le bois de Pierrezure où se trouvent des tireurs d'élites isolés.
Vire / Saint Germain de Tallevende / Vengeons :
Après de durs combats, la ville de Vire est libérée. Les Américains se trouvent sur le territoire de la commune de Saint Germain de Tallevende. Les Allemands empèchent toute progression vers les hauteurs de Vengeons et gathemo qu'ils tiennent efficacement. Les Allemands tiennent toujours une ligne Vire Chènedollé Estry. Ils empêche la progression des Anglais.
Sourdeval / Beauficel / Brouains :
Sur Sourdeval et sa région, jusqu'à 6 H du matin, s'abat une grêle d'obus en provenance du Nord Ouest. Il y a des dégats et des victimes. Le bourg de Sourdeval brûle. Dans la matinée le feu atteint l'église. Vers 11 H les voutes menacent de s'éffrondrer 12 H la charpente tombe. Le tir s'est ralenti, les obus arrivent du Nord Est. A l'asile, tous les blessés ainsi que les vieillards ne quittent plus la cave. Il n'y a plus d'eau. Il faut aller la chercher à la rivière qui se trouve à 500 mètres plus loin. Il n'y a plus d'outils pour les opérations. Une demande est faite auprès d'un Major Allemand pour évacuer les grands blessés. Vers 21 H un camion et une remorque embarquent 40 blessés. Sous les avions et le canon, ils passent une nuit de cauchemar pour gagner l'église de la commune de Saint-Paul près de Flers dans l'Orne en passant par Saint jean des Bois. L'église servait de maison d'acceuil de la Bérardière près de la commune de Saint Brômer de Forges située dans l'Orne près de Lonlay l'Abbaye et de Domfront.
A Beauficel, les Allemands en provenance ou en direction de Perriers en Beauficel, utilisent les routes et les chemins pour acheminer et ravitailler leurs troupes ou ramener les blessés vers l'arrière.
A Brouains, les Allemands en provenance ou en direction du Mont Furgon (commune de Chérencé le roussel) utilisent les routes et les chemins pour acheminer et ravitailler leurs troupes ou ramener les blessés vers l'arrière.
Au soir du 09 Août, la ligne de front este inchangée. La bataille se déroule toujours avec acharnement des deux adversaires dans le triangle SAINT-POIS, VIRE, MORTAIN. Les unités engagés font preuve de qualités exceptionnelles, ne cédant rien ou même gagnant du terrain dans des conditions très dures et avec de lourdes pertes.
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Publié le 08/04/2007 à 12:00 par letrianglenormand
JEUDI 10 AOUT 1944
Saint Barthélémy / Le Neufbourg / Romagny :
A Saint Barthélémy, les Américains contre-attaque avec vigueur. La résistance Allemande faiblit. Après trois jours de combats où l'issue était incertaine, les alliés approchent de la route de Mortain à Saint barthélémy. Les villages de la Pourcerie et de la Delinière se trouvant sur la route parralèle à celle décrite ci-dessus sont libérés après trois jours de combats. Les habitants s'enfluient de leurs maisons qui brûlent à cause des obus incendiaires. Les Américains s'efforcent de neutraliser, par le tir précis de leurs canons, les carrefours, les Allemands très importants de La Tête à la Femme et de La Tournerie. Par ces carrefours, les Allemands arrivaient de Saint Clément - Rancoudray. Plus au Sud, c'est à dire la côte '285" située au Nord de Romagny près du bourg de Le Neufbourg, autour de la ferme Le Pilon, se déroulent entre 10 et 12 H des combats meurtriers. C'est une lutte sauvage au corps à corps dans le bocage. Des deux côtés l'artillerie est très active et l'aviation allié est éfficace. De chaque côté, les pertes sont très élevées. Avant leur retraite, les Allemands pour préserver leur recul lancent des obus incendiaires. Plus au Sud, le bourg de Romagny est libéré dans l'aprés-midi.
Mortain / Saint Clément / Rancoudray :
Des villages "Beauvallon et La Fieffe du Ramier" de la commune de Saint Clément non loin des mines de Cambremont où se trouvent environ 800 réfugiés de Mortain et ses environs les Allemands lancent une attaque en direction de la gare de Le Neufbourg et Mortain qui échoue. Ils laissent sur le terrain de nombreux cadavres ainsi que des camions en flammes.
A Mortain, dans l'aprés-midi, par avions cargo C47, le 2ème bataillon du 120ème R.I. de la 30ème division Américaine qui se trouve encerclé sur la côte 317, reçoit des vivres et des munitions pour deux jours. Entre temps, le Lieutenant Colonel Lewis D.Vieman qui commande le 230ème bataillon d'artillerie légère, a l'idée d'envoyer du ravitaillement par obus. Il va utiliser des cylindres d'obus fumigènes pour envoyer des produits médicaux sur la colline. Le soir, les premiers lancers ont lieu. Ensuite, les canons d'assaut de 105 mm du 743ème bataillon de chars et les obusiers de 155 mm du 113ème bataillon d'artillerie de campagne firent la même chose.
A l'Hospice, les Allemands sont furieux. Ils considèrent ce lieu comme un nid de résistance. Il faut signaler : a) les Allemands entourent l'établissement et dorment à l'abri de ses murs dans la cour arrière. b) les Américains dominent cet endroit depuis les rochers de la Montjoie si bien que, des Allemands sont visés par des tireurs Américains. Peu de temps après Minuit, les Allemands après avoir parcourus toutes les pièces connues de l'établissement, rassemblent les personnes dans la cour intérieure. Monsieur l'Archiprêtre Blouet est mis en cause. Les Allemands pressent la mise en route des 21 civils accusés d'espionnage qui sont alignés par rangs de quatre. M. l'Archiprêtre et trois soeurs sont en tête. La colonne est conduite dans un champ près de la ferme des Tasses (P.C. Allemand) sur la route qui remonte au cimetière. La présence des religieux ennuie les Allemands. Dans la nuit, la colonne s'ébranle,
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Publié le 08/04/2007 à 12:00 par letrianglenormand
précèdée et suivie par des feld-gendarmes, en prenant le chemin des Aubrils. A l'aurore, elle aperçoit le flèche de Notre Dame de Rancoudray. Dans la journée elle se retrouve au village "Les Sources" commune de Saint Clément (P.C. de la 2ème division Panzer S.S.) Autour de ce village, les Allemands ont réalisé une merveille de camouflage. Il y a des avenues tressées de branchages où s'abritent un groupe important de camions, invisible du ciel.
Notre Dame du Touchet / Barenton / Ger :
La bataille s'est enfin éloignée de La Croix de Pierre entre Romagny et Notre dame du Touchet, beaucoup de matériel et objets divers jonchent le terrain, ainsi que de nombreux cadavres. Les Américains continuent leur poussée vers Mortain. Ils attaquent par l'ouest et par le sud.
A Ger, durs combats autour du hameau du Breuil et des fermes du Gué Rochoux. C'est la même chose entre barenton et Ger. Le C.C.B de la 2ème division blindée U.S. appuyé par les 134 et 137ème R.I. de la 35ème division arrêtent les contre-attaquent des Allemands venant de la forêt de la Lande Pourrie non loin de Rancoudray / St Clément. La 2ème division blindée avait attaqué le 8 Août et avancé de cinq kilomètres dans le terrain accidenté de la forêt de Mortain. Le raidissement de l'opposition Allemande avait empêché la prise de Ger, mais la division blindée avait gardé une pointe enfoncée dans le flans ennemi pendant quatre jours qui gênait les communications Allemandes entre les villes de Tinchebray et Sourdeval, brisant les aires de rassemblement entre Sourdeval et Ger, obligeant à engager la 10ème division Panzer S.S. ailleurs qu'en direction de la ville d'Avranches.
Juvigny le tertre / Le Mesnil Tôve / Chérencé le Roussel :
Sur le territoire de Mesnil Tôve, les Allemands s'accrochent au terrain, ils se maintiennent des deux côtés de la route D 79 (en 1944 chemin vicinal). Ils se trouvent coincés dans une poche à peine large de deux kilomètres par endroits. Les Américains étant maîtres de Juvigny et saint Barthélémy situés sur les hauteurs dominant la poche se dirigent avec leurs chars en écrasant tous les obstacles sur la poche. D'autres Américains, depuis Mesnil Yôve et Chérencé le Roussel s'élancent également vers la Poche. Les Allemands bénéficient d'un terrain boisé, avec des ravins couvert de taillis, sillonné par d'étroits sentiers. Ils se défendent pied à pied. En fin de soirée, les alliés parviennent au hameau de la Provostière. Les Allemands, sur le point d'être encerclés, décrochent dans la nuit et se replient en toute hâte. La commune de Mesnil Tôve se trouve libérée.
A Chérencé le Roussel, les soldats Américains du premier bataillon du 39ème R.I. de la 9ème division sont toujours en position à la ferme de la Gallerie au pied du Mont Furgon, que les Allemands occupent solidement.
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Publié le 08/04/2007 à 12:00 par letrianglenormand
Jeudi 10 Août 1944
Perriers en Beauficel / Gathemo :
Des Allemands, reculant des territoires de Saint Michel de Montjoie et Gathemo, se retranchent sur les hauteurs de Perriers en Beauficel. Leur infanterie est solidement appuyée par des autos-canons, montées sur des chenilletes. Ils tiennent les hauteurs qui dominent le bourg de Perriers en Beauficel. 5H à Perriers en Beauficel, au village du Moulin, deux ambulances Allemandes emmènent vers un hopital (près de Flers) les blessés civils du 09 Août (voir le résumé). 7 H tanks et fantassins U.S. en provenance du territoire de Saint Michel de Montjoie approchent de la ferme de La Lèverie qui se trouve à 1 km 500 à l'ouest du bourg de Gathemo. Depuis les première lueurs du jour l'artillerie alliée pilonne les abords de Gathemo. 9 H Le combat Command B de la 2ème division blindée U.S., en liaison avec le 109ème R.I. de la 28ème division (où est incorporé au peloton le résistant André Debon), déclenchent un ultime assaut contre la bourgade de Gathemo. Des tireurs isolés se défendent depuis le clocher de l'église. Des tanks avancent, dépassent gathemo et perdent contact avec les fantassins qui font de lents progrés, en raison de la vigoureuse
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Publié le 24/04/2007 à 12:00 par letrianglenormand
résistance ennemie. Poussée également du 110ème R.I. de Saint-Germain de Tallevende vers les territoires de Gathemo et Vengeons. Dans la soirée, une patrouille s'infiltre jusqu'aux maisons du village La Bidoisière.
12 H les fantassins U.S. repartent à l'attaque appuyés par des renforts venus de Champ du Boult et de saint Michel de Montjoie.
12 H le 2ème et 3ème bataillon du 47ème R.I. de la 9ème division U.S., depuis le village des Hardonnières, commune de Saint Michel de Montjoie, attaquent en direction du bourg de Perriers en Beauficel. Il n'y a pas d'opposition pendant 500 mètres. Ensuite, ils se trouvent arrêtés par les Allemands, bien pourvus en armes automatiques et mortiers.
15 H le bourg de Gathemo est occupé. Ce n'est que des ruines. Les Allemands battent en retraite, tout en livrant une bataille avec acharnement d'une haie à l'autre. Les trois bataillons Américains poursuivent leur avance en subissant de nombreuses pertes. Le premier, vers le sud-est route de Gathemo / Vengeons et Gathemo / Sourdeval. Ils arrivent au village La Mazure où se trouvent une fillette blessée qui est dirigée vers un hopital. Le deuxième bataillon se dirige vers le nord-est pour prendre contact avec les troupes alliés venant de saint-Germain de Tallevende et prends la direction de Vengeons. Le troisième vers le sud-ouest en direction de Beauficel / Brouains.
15 H les Américains occupent La Léverie (commune de Perriers en Beauficel) après un dur combat de matériel. Les Allemands depuis ce village ainsi que ceux de la Loutellerie, de Huchepie et de la Légeardière reculent en direction du village de la Provostière. Leurs mortiers essaient d'arrêter les alliés. Il y a beaucoup de victimes de chaque côté. Durs combats aux Jaunières et la Berrurie. Dans ce dernier village où je me trouve, les différents batiments agricoles se trouvent incendiés. Les civils sont obligés de quitter les lieux. Nous quittons le village et nous prenons la direction des Rebaudières. Yout au long du chemin, il y a des fils de différentes couleurs. Au cours du trajet, les tirs d'obus sont de plus en plus violents, nous nous arrêtons. Ma soeur et moi, sommes près de notre mère. A trois mètres de nous, 2 jeunes filles sont blessés mortellement. Les Allemands se replient vers le village de la Villenière où de durs combats vont s'y dérouler. Des tireurs se trouvent enchainés dans des sapins et empêchent toute progression Américaine.
15 H au sud de Perriers en Beauficel, le hameau du Fougeray est enfin dégagé et les Américains avancent vers la Morandière qu'ils atteignent avant la nuit. Les Allemands se replient vers le bourg de Perriers en Beauficel. Le Mont Furgon (commune de Chérencé le Roussel) qui domine cette zone est toujours occupé par les Allemands.
16 H l'aviation allié bombarde énergiquement les positions clefs du bourg, de la Villenière des Mont d'Auvers (côte 274) qui dominent le bourg, les villages de la Villenière, de la Berrurie, des Jaunières, de la Provostière. De cette borne, nous apercevons également les hauteurs de la Loutellerie, Huchepie et la Légeardière.
19 H 30 la Villenière, des bombardiers Américains larguent des bombes. Les Allemands déclenchent un violent tir d'artillerie sur les positions qu'ils ont dû abandonner, afin de masquer leur retraite nocturne. Cela va durer toute la nuit. A Perriers en Beauficel et à Gathemo, tout au long de la journée, il y a de fortes arrières gardes, on se bat avec acharnement d'une haie à l'autre. Dans la nuit, aux Renaudières, des Allemands perdus, requisitionnent un civil pour les conduire au village Le Bois. Sans doute, un lieu de rassemblement pour se replier vers le village Le Moulin puis Beauficel et Sourdeval.
Publié le 18/05/2007 à 12:00 par letrianglenormand
Vengeons / Sourdeval / Brouains / Beauficel / Bellefontaine
A Vengeons, comme indiqué précédemment, les alliés commencent à envahir le territoire de la commune. La route de vengeons à Chaulieu qui se situe sur la crête (338 m ), dominant d'un côté la région de Vire, de l'autre versant, le région de Sourdeval, Saint Barthélémy, Juvigny est défendue avec énergie. Le Mont Chabot ( 312 m ) domine la vallée de Brouains et les bourgs ci-dessus. A Sourdeval, le presbytère flambe et tout son contenu, sauf les registres de catholicité des cinquante dernières années. L'après-midi, des troupes Allemandes en camion, descendent en grand nombre la vallée de Brouains. Tout ce monde chante, comme à la parade. C'est la
Les territoires de Bellefontaine, de Brouains et de Beauficel se trouvent en pleine bataille. Le petit Mont-Eron, le Grand-Eron ( 301 m ) et leurs terrains boisés ont vue sur Sourdeval, il y a également la colline boisée où se trouve la Chapelle de Montfort ( 263 m ) le Bois d'Anglivet (288 m ), le Mont Furgon ( 187 et 203 m ). Ces endroits entourant la vallée de Brouains et la vallée des Tigeries sont tenues par les Allemands. Il faut signaler aussi que
Bilan du 10 Août au soir :
Ce jour du 10 Août 1944, la radio de Berlin déclare que le secteur de Caen et la région de Sourdeval / Mortain sont des positions clefs, importants, sur le front de Normandie. Le 10 Août au soir, les Anglais et canadiens venant de
Le triangle Saint Pois / Mortain / Vire se rétrécit Tout cela pour obliger les Allemands à reculer.
Ceci sera fait, et les Allemands seront pris en tenaille près de Falaise.
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Publié le 18/05/2007 à 12:00 par letrianglenormand
LE NEUFBOURG
VENDREDI 11 AOUT 1944
Saint Barthélémy / Le Neufbourg / Romagny :
A Saint Barthélémy, les Américains en place aux villages de la Delinière et le Pourcerie (voir récit du 10 Août) se replient légèrement devant une faible contre-attaque Allemande. Cette dernière est plutôt une manoeuvre destinée à masquer la retraite qu'ils vont éffectuer au cours de la nuit prochaine. Le commandement allié fait appel à nouveau à Victor Guérinel (voir stèle commémorative) qui accepte de faire une reconnaise en avion. Ce dernier a vite fait de répérer A Romagny, entre la gare et le passage à niveau des Sept Croix, les Allemands perdus dans les lignes Américaines luttent jusqu'à épuisement complet de leurs munitions. Ils tiennent en échec avec quelques armes anti-tanks d'importantes forces Américaines. A la tombée de la nuit ils abandonnent leurs positions.
Mortain / Saint Clément / Rancoudray :
A Mortain, bataille aux environs de l'Abbaye Blanche. En fin d'aprés-midi les Américains ont réussi à s'emparer de quelques maisons. Depuis la gare de Mortain / Le Neufbourg, des unités Américaines sont chargées de faire la jonction avec le bataillon assiégé qui se trouve à l'Ermitage et d'attaquer les batteries Allemandes bien camouflés prés des fermes de Balandon et de Malbranche. Elles progressent péniblement à travers les landes et les bois jusqu'aux abords de la chapelle Saint Michel. Avant d'avoir atteint leur but, elles sont encerclés et il y a de nombreux prisonniers. Au sud, autour du village La Brocherie, prés du carrefour La Croix des Sept Coeurs, on s'est battu toute la nuit. Au petit jour, une formation Allemande venant des Closeaux, prés de la gare de
Dans l'aprés-midi, les Américains s'emparent des bourgs de Bion et de saint Jean du Corail
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Publié le 18/05/2007 à 12:00 par letrianglenormand
Sur une route, s'aligne un convoi de 150 prisonniers Américains. Arrêt du véhicule, puis le trajet s'effectue à pied avec les prisonniers Américains. Le convoi s'achemine vers le village "le Haut vent" sur le terrotoire de la commune de Sourdeval où Madame Lefranc apporte du lait. Les Allemands interdisent la conversation avec les Américains0 La guerre n'est pas loin, il y a le pilonnage ininterrompu de Sourdeval. Le soir, tout ce monde s'apprête pour passer la nuit dans le village mais contre-ordre, il faut partir plus loin. La colonne de civils marche une demi-heure dans , dirigée par les cris des Allemands. Plus loin, elle retrouve les prisonniers Américains entassés dans des camions. Les civils doivent également se mettre dans un véhicule où il y a des bidons d'essence à moitié pleins, gluants et mal calés.
A Rancoudray, un soldat Allemand annonce qu'il va faire sauter le clocher de l'église, antique sanctuaire consacré à Notre dame de Pitié VIIème ou VIIIème siècle. Monsieur l'abbé Morin réussit à convaincre ce militaire et la destruction n'a pas lieu.
Ger :
La bataille se poursuit autour des hameaux du Breuil et du Gué-Rochoux. Beaucoup de chars sont détruits. Des éléments des 134 et 137ème R.I. de la 35ème division Américaine progressent à travers
A Saint Georges de Rouelley, des Allemands battent en retraite vers Lonlay l'Abbaye.
Chérencé le Roussel :
Le 39ème R.I. de la 9ème division Américaine approche du carrefour de la Soufficière sur la route de chérencé le Roussel / Bellefontaine / Mortain. Il exerce une pression de plus en plus forte sur les abords du Mont Furgon où certains de ses hommes, isolés entre les fermes de la Gouettière et de la Gallerie sont ravitaillés par des avions qui larguent des "containers" remplis de vivres et de munitions.
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